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 la torture interroge, et la douleur répond. (pimprenelle)

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PIMj'ai de gros souliers pour écraser les rêves
Pernelle A. Endyl

le nom du héros était
Pernelle A. Endyl
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ARRIVÉE A HYRULE ◭ : 29/10/2012
HUMEUR ◭ : massacrante

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MessageSujet: la torture interroge, et la douleur répond. (pimprenelle)   la torture interroge, et la douleur répond. (pimprenelle) Icon_minitimeLun 5 Nov - 17:21



pernelle aen endyl

Ϟ Surnom(s) : pim, pimousse Ϟ Date & Lieu de Naissance : trente-et-un octobre, quelle part dans la vallée gerudo. elle a vingt-quatre ans. Ϟ Côté du bien ou du mal ? mitigée. tendance pour le mal Ϟ Statut : célibataire Ϟ Orientation sexuelle : bisexuelle Ϟ Localisation actuelle : forteresse Gerudo Ϟ Caractère : + douce, franche, compréhensive, fière (mais pas trop), sincère - lunatique, cynique, suceptible, rancunière, indécise
Ϟ Groupe : gerudo Ϟ Rôle spécial ? --


personnalité & caractère
pimprenelle est l'aînée de la famille, elle a une soeur plus petite. ◭ elle est fascinée par la musique, qui la calme totalement. Elle se surprend parfois à en jouer, avec la lyre et l'ocarina qu'elle avait chipés un jour. ◭ Pimprenelle joue de son apparence d'enfant. En vérité, elle aime gueuler sur les gens, voire les prendre de haut. ◭ En gueulant et agissant comme ça avec les autres, elle espère qu'ils se mettront à l'ouvrir aussi, et qu'ils ne se laisseront pas faire pour ceux dont c'était le cas. Ce qu'elle espère, c'est qu'ils ne resterons pas comme elle, elle était. ◭ Il y a un avant et un après chez elle. Elle s'est éprise d'une femme de la forteresse, qui est morte. Cette femme lui a apprit comment elle vivait, et Pimprenelle s'est mit dans la tête de lui rendre plus ou moins hommage en vivant de la même manière. ◭ Par exemple, elle trouve inutile de pleurer un mort comme elle aurait pu le faire. En réalité, c'est le manque que provoque la mort chez nous qui nous fait pleurer, et elle trouve ça bien trop égoïste. Ca n'est qu'un de ses principes parmi d'autres. ◭ sa couleur préféré est le rouge. Quelle surprise. ◭ Elle adore se battre. Elle garde toujours une petite arme sur elle. ◭ aussi surprenant que ça puisse être, elle est fascinée par Ganondorf. La prise d'Hyrule par le mal il y a déjà cent vingt-cinq ans la passionne, et si Ganondorf venait à revenir, elle lui vouerait sans doutes un culte. Elle est fascinée par le fait qu'un homme exceptionnel (puisque les mâles Gerudos sont très rares) ait marqué l'Histoire comme il l'a fait. Elle le considère comme la fierté des Gerudos. ◭ elle est pyromane.



Ϟ Pseudo/Prénom : corbeau/chloé Ϟ Âge : seize ans Ϟ Pays/Région : j'vis à Hyrule moi sisi Ϟ Comment as-tu découvert le forum ? : c'est le mien What a Face Ϟ  Comment le trouve-tu ? : parfait puisque j'y suis Ϟ Des idées et suggestions ?: pouet Ϟ Avatar  : sashaladéessepivovarova  Ϟ Un petit mot pour la fin ?  : j'vous fais des bébés I love you


Dernière édition par Pernelle A. Endyl le Ven 15 Aoû - 11:20, édité 10 fois
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PIMj'ai de gros souliers pour écraser les rêves
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MessageSujet: Re: la torture interroge, et la douleur répond. (pimprenelle)   la torture interroge, et la douleur répond. (pimprenelle) Icon_minitimeLun 5 Nov - 17:22


mon histoire a commencé comme ça


ma vie n'est qu'un petit morceau de compost qualité enterrement qui pourrira demain et à laquelle ne survivra que mon nom sur une notice nécrologique.
Y avait une bougie, accrochée à un lustre on ne sait comment, qui se balançait et se balançait et se balançait. Ça s'arrêtait pas, c'était infernal, ça faisait une sorte de « tac, tac » qui résonnait dans mon crâne et bordel c'était pire que la mort. Je fixais la bougie, qui se consumait petit à petit, lentement, toujours plus lentement. Bientôt, elle s'éteignait. Je soupirais et fixais mes trois sœurs. Toutes endormies comme si elles étaient trois enfants innocentes à qui on venait de conter une histoire. C'en était presque irréel. Tout à l'heure, il allait encore falloir traverser tout le royaume parce qu'un gamin avec son épée et son bouclier a décidé de se la jouer héros. Il allait encore falloir regarder un idiot qui se croit tout-puissant s'attaquer à trois pauvres enfants. Et ça se dit héros.
Je posais doucement ma main sur le front de la plus jeune et le caressais en souriant. Je me levais sans un bruit, m'habillais et sortais de la maison. J'appréciais toujours de me promener la nuit. C'était si calme, si sombre, que ça en devenait étrangement malsain. Je ne m'étonnais plus des ombres bizarres qui surgissaient à droite ou à gauche, je me contentais d'avancer jusqu'à ce que la première lève-tôt ne me sorte de mes pensées. J'allais et venais entre les habitations, je laissais des traces de pas sur le sable bien trop chaud pour la nuit. Oh, tellement chaud que tout aurait pu s'enflammer. Ce serait si... parfait. Un tableau naturel. Une œuvre vivante, qui ne le resterait pas longtemps. Un chef d'oeuvre auditif, entre les « ah ! » et les « oh ! ». Rêvant de cette vision, j'arrivai sans l'avoir prévu devant chez celle qui était l'artiste du village. Je la revois parfaitement, assise derrière sa toile, ne pas lâcher son pinceau pendant des heures. Me regarder et fixer et dévisager sous tous les angles. Me dire de marcher, m'allonger, m'asseoir, faire ce que je veux. Ma main se posait doucement sur les murs et les parcourais, les découvrais et explorais mieux encore que les autres fois. J'en arrivais toujours à ces murs-là. Il y a quelques mois, elle était toujours là, à frotter le pinceau contre la toile, mélanger les couleurs. Elle me regarde, et dit : je crois que j'ai fini..., elle ne sourit pas, n'a jamais d'expressions. Froide comme un glaçon, nous nous connaissions pourtant depuis toujours. Elle dit : reviens demain et attend-moi là. Je m'asseyais sur les marches, devant la maison, et fermais les yeux. Nous étions deux étrangères qui nous connaissions très bien. Elle dit : je serais sûrement un peu en retard, et je rouvre les yeux. En quelque sorte, j'attends toujours.
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